littérature


Pierre THIOLLIÈRE poète et nouvelliste :

Encéphalliques, poèmes du libre amour, éd. Caractères, Paris, 1989 (épuisé). Ce livre rassemble des poèmes érotiques. Une partie seront repris dans les Poèmes du bon amour.

Loin de Nosy Ména, éd. Dominique Bedou, Gourdon, 1991 (épuisé). Cet ouvrage contient des poèmes écrits pour la plupart lors d’un séjour à Madagascar entre 1970 et 1973, ainsi que des dessins de la peintre réunionnaise Claude Couteau.

Automne en mai, éd. Nouvelle Alliance, St Romain-les-Atheux, 2001. Dans ce journal de voyage en poèmes et photos nous suivons l’errance solitaire d’un homme dans le sud profond de l’Amérique (Argentine, Uruguay, Bolivie, Chili).

Ecbatane et autres récits de sexe et de sang, éd. du Chat-Lézard, Toulouse, 2011. Une jeune vierge reçoit une étrange et sensuelle révélation. Des millions de prétendants passent d’un corps à l’autre et vibrionnent autour d’un énorme Château. Des villes errantes font d’étranges rencontres à travers l’espace et le temps. Un amnésique rescapé des chutes de l’Iguaçu va retrouver une tragique identité. Dans une île préservée après la destruction du monde, une poignée de femmes espèrent le retour du dernier des hommes. A moins qu’à l’appel d’un tambour magique l’humanité lassée ne s’efface définitivement pour laisser la place à de nouvelles existences. Pierre Thiollière nous emporte dans son monde sauvage, poétique et mystérieux.

 Poèmes du bon amour, éd. du Chat-Lézard, Toulouse, 2011. Ces poèmes forment une autobiographie sentimentale organisée en six parties. La première pose un « Principe » double de liberté et d’amour. « Aurores » exprime un amour adolescent, qui cherche à passer de la rêverie au réel. Les « Nuages » manifestent des troubles de l’amour et de la liberté d’aimer. Les « Soleils » sont les poèmes de la plénitude érotique et amoureuse. Les « Germes » chantent la formidable explosion vitale qu’est une naissance. Le mot « Fin » parle double. C’est le dernier poème du livre, mais il indique aussi quel est le but de l’écriture poétique et de l’activité vitale qu’elle reflète.

La Geste des Pilpa, éd. du Chat-Lézard, Cenne Monestiés, 2014. Pendant toute une année, de juillet 2012 à juillet 2013, les ouvriers de l’usine de crème glacée Pilpa, à Carcassonne, se sont battus, autour de leur syndicat, pour sauver leurs emplois et maintenir une activité industrielle utile dans un des départements les plus pauvres de France. Ils ont résisté longtemps face à un fonds de pension américain. Cette Geste des Pilpa est un récit poétique de ce combat. Une poignée de ces lutteurs ont commencé immédiatement une nouvelle épopée, celle de la Coopérative ouvrière La Fabrique du Sud et de ses glaces artisanales. Ce livre est destiné aux gourmands de fruits, de lait et de poésie.

Saint Ginès, bouffon et martyr, L'Harmattan, 2014.

Ginès est un parent lointain de Saint Genest, patron des comédiens, réinventé au XVIIème siècle par Rotrou, à la suite du Lo fingido verdadero de Lope de Vega. Ginès est aussi un cousin de Miguel Cara de Ángel, Michel Face d’Ange, le favori de Monsieur le Président, le dictateur romancé par Miguel Ángel Asturias, qui inaugure la série des despotes recréés par les auteurs latino-américains. Comme Saint Genest, comme Miguel Cara de Ángel, Ginès retourne sa veste, trahit le dictateur pour se ranger au côté du peuple. Pour l’amour d’une femme ? Par idéal ?

Bien que tragique, le monde où évoluent Ginès Orotrou et Fenny Garret est aussi une société grotesque qui rappelle parfois l’expressionisme de Valle Inclán. Les évêques, les mineurs de cuivre, les yankees entrent aussi dans cette danse infernale où se débat la petite République de Llantofuerte. L’amour, l’argent, la répression, les luttes sociales s’enflamment autour d’un premier martyr, le prêtre métis Urumac Tapia.

 

Pierre THIOLLIÈRE traducteur :

Antonio COLINAS, Obscur hautbois de brume, Le Cri éditions, Bruxelles, 2003. Edition bilingue de ce poète espagnol.

Luis Antonio de Villena, Splendeurs de lèvres lointaines, Le Cri éditions, Bruxelles, 2005. Edition bilingue de ce poète espagnol.

 

Pierre THIOLLIÈRE essayiste :

Pierre Thiollière a publié de nombreux articles dans des revues et des ouvrages collectifs universitaires, sur les poètes Jaime Gil de Biedma, Carlos Barral, José Agustín Goytisolo, José Ángel Valente, Juan Gil-Albert, Antonio Gamoneda, Federico García Lorca, Rafael Alberti, César Vallejo, Juan de Mena,…

Carlos Barral, poète. La nature et la mer, miroirs du moi, Presses Universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2011.L’auteur analyse la poésie de Carlos Barral (Barcelone, 1928-1989) sous un angle à la fois psychanalytique et thématique. La ville et la mer présentent chez ce poète une dimension symbolique qui lui permet d’objectiver, à travers des personnages à prétention autobiographique, un conflit intérieur entre aspirations intimes et réalité sociale contraignante.